mercredi 9 mai 2018

Une semaine de bonté

Il s'agit d'un ouvrage relevant des beaux-arts. Il comprend l'intégralité de l'œuvre intitulée Une semaine de bonté, réalisée par Max Ernst, initialement publiée en 1934 à Paris, en 5 cahiers, chacun tiré à 816 exemplaires. L'artiste a réalisé cette œuvre en 3 semaines, lors d'un séjour en Italie en 1933.

L'ouvrage se présente sous la forme de 182 planches, chacune occupée par un dessin en pleine page. Ces dessins revêtent la forme de gravure, des tracés à l'encre constituant une image photoréaliste. Max Ernst a recyclé des images réalisées par d'autres (dont Gustave Doré) qu'il est allé chercher dans des magazines et des romans à bon marché. Il a ensuite utilisé la technique de collage pour détourner les images initiales en y superposant des éléments en provenance d'autres gravures. Le résultat aboutit à des images surréaliste, inscrite dans ce mouvement artistique dont Max Ernst fut un des premiers peintres, après avoir appartenu au mouvement Dada. L'œuvre est décomposée en 7 chapitres : (1) dimanche 35 planches - élément : la boue, exemple : le Lion de Belfort, (2) lundi 27 planches - élément : l'eau, exemple : l'eau, (3) mardi 44 planches - élément : le feu, exemple : à la cour du dragon, (4) mercredi 28 planches - élément : le sang, exemple : Œdipe, (5) jeudi 26 planches - élément : le noir, exemples : le rire du coq, l'Île de Pâques, (6) vendredi 12 planches - élément : la vue, exemple : l'intérieur de la vue, (7) samedi 10 pages - élément : inconnu, exemple : la clé des chants.

Dimanche - Alors qu'il contemple un portrait en pied de Napoléon, un maréchal avec une tête de lion est attaqué à la tête par un chien. Un gentilhomme à tête de lion avec une grande cape devise galamment avec une gente dame, pendant qu'en arrière-plan un homme reluque une illustration de poitrine féminine dénudée. Dans un couloir délimité par des murs de briques, un homme à tête de lion semble promener une femme (uniquement vêtue d'un voile) qui flotte dans les airs. Lundi - Une femme géante et nue semble avoir causé la destruction d'un pont ferroviaire, alors que le train plein de passagers chute dans les flots. Une femme géante nue a causé dans la destruction d'un pont sur lequel avançait une armée. Mardi - Un carrosse avance de nuit dans une rue de Paris, alors qu'un homme nu à quatre pattes s'apprête à traverser devant lui. Au premier plan, se trouve un tampon en bois permettant d'imprimer une feuille de chêne. Mercredi - Une femme en belle robe, congédie de son salon un monsieur avec une belle cape et une tête d'oiseau. Au premier plan se trouve une sauterelle géante. Etc.


Une semaine de bonté est le troisième roman collage de Max Ernst après La Femme 100 têtes (1929) et Rêve d'une petite fille qui voulut entrer au Carmel (1930). Le titre renvoie aux sept jours de la Genèse, mais constitue également une allusion à l'association d'entraide La semaine de la bonté fondée en 1927 pour promouvoir l'action sociale. Le sous-titre précise que cette œuvre constitue un roman surréaliste en collage. Au mot de Roman, le lecteur suppose qu'il va découvrir un récit avec une intrigue, a priori encore renforcé par un découpage en chapitre, avec titre et sous-titre. Le premier chapitre démarre plutôt bien puisque le sous-titre attire l'attention sur le Lion de Belfort, c’est-à-dire une sculpture d'Auguste Bartholdi, située à Belfort, dont il existe une réplique en cuivre, place Denfert-Rochereau à Paris.

Effectivement, il apparaît dans la plupart des pages un personnage à tête de lion. Le lieu, les autres personnages et même les tenues vestimentaires du lion changeant à chaque page, le lecteur en déduit qu'il s'agit d'ellipses narratives de grande ampleur et systématiques et qu'il lui appartient de rétablir ou d'imaginer ce qui a pu arriver entre chaque page. Finalement, cette suite de gravures s'apparente à une forme de bande dessinée, d'un format un peu particulier. Chaque case occupe une page, et le temps écoulé entre 2 pages, ainsi que les actions accomplies sont de grande amplitude, sans qu'il soit possible d'en déterminer la mesure ou la nature exactement.

Chaque page se présente sous la forme d'une gravure qui a été récupérée et modifiée pour servir les desseins de l'artiste. La qualité de la reprographie est satisfaisante, sans effet de moirage entre les traits très proches. Le lecteur n'a pas l'impression de zone noyée dans des traits baveux qui mangeraient les détails. Il peut ainsi observer des décors de la troisième République (1870-1940) dans des appartements cossus, leur aménagement, les meubles, les tentures. Il voit la Seine, quelques parapets, l'escalier intérieur d'un immeuble de rapport, une roulotte de cirque, une forêt, une crypte, et de nombreuses draperies. Le fil narratif (ou tout du moins les images proposées) conduit à des images qui emmènent le lecteur dans un passé révolu et historique.


Le lecteur est impressionné par la qualité des images qui ont servi à ces détournements. Les artistes (non identifiés, sauf pour Gustave Doré) qui ont produit les images originelles recherchaient une apparence quasi photographique, avec un luxe de détails et des traits courant en parallèle qui servent à la fois à donner une idée de la texture de chaque matière et matériau, et à la fois à représenter la volumétrie de chaque surface. Le lecteur laisse son regard se promener dans des endroits à la forte densité de détails, mais non raccord d'une page à l'autre. Il garde à l'esprit qu'une partie de ces lieux a été idéalisée et représentée de manière biaisée par les artistes pour répondre à une autre narration qui était celle du roman ou de l'histoire qu'ils servaient à l'origine à illustrer.

Le lecteur a d'autant plus conscience de l'origine des dessins quand il regarde les personnages. À n'en point douter, leurs tenues vestimentaires sont choisies par les auteurs d'origine, pour symboliser la haute bourgeoisie, ou encore la racaille des bas-fonds. Les personnages sont figés dans des postures très étudiées, théâtralisées, comme s'ils étaient soit totalement impassibles, soit habités par une émotion intense, en fonction de la séquence. Tout au long de ces 7 jours de bonté, le lecteur est frappé par la variété des situations : une femme ayant volé des petites cuillères et les ayant cachées dans son ombrelle tout en se faisant courser par la maréchaussée, une nymphe dansant au son d'un fifre joué par un individu en guenilles, un monsieur avec la médaille du mérite agricole de 1893, un bourreau tenant la tête d'un individu guillotiné, une dame en négligé vaporeux étendue dans son lit à baldaquin, une jeune femme marchant sur l'eau, une dame avec des ailes de démon en train de sucer le sang d'un nouveau-né, 2 personnes dans la cage vide d'un animal de cirque, des chutes d'eau, avec dans un monceau de crânes dans un bosquet à leur pied, un monsieur avec une tête de moai (statue de l'Île de Pâques) s'apprêtant à violer une jeune femme dans un boudoir, une femme en drap blanc tombant du ciel, etc. Certes le lecteur devait s'attendre à ce que les situations soient surréalistes (c'est marqué dans le titre), mais il ne pouvait anticiper leur profusion ou leur diversité.


L'introduction et les encyclopédies spécialisées indiquent que Max Ernst s'est approprié (des années avant l'émergence du mouvement artistique d'Appropriation) des gravures et qu'il les a modifiées. Effectivement, le lecteur n'éprouve aucune difficulté à repérer le détail qui cloche, même s'il ne perçoit pas de solution de continuité graphique dans les dessins en eux-mêmes qui donnent l'impression d'avoir été réalisés d'un seul tenant par un seul et même artiste. Les modifications les plus évidentes sont bien sûr les têtes d'animaux divers et variés à la place des têtes humaines, ou encore les ajouts de différents animaux dans des endroits où leur présence est totalement incongrue. Max Ernst réalise également des modifications de plus grande ampleur quand un personnage est ajouté et provoque un effet dans le dessin d'origine (par exemple la géante dans les premières pages du chapitre 2 L'eau). Il ajoute également des nappes d'eau dans des pièces entières pour indiquer que la présence de cette femme s'accompagne d'inondation de formes diverses et variées.

Ces images produisent un effet étrange sur le lecteur. Il est à la fois impressionné par la technique de gravure, sa précision, sa qualité photographique, et à la fois frappé par le caractère désuet de ce mode de représentation. Aujourd'hui ces collages ne provoquent pas d'effroi ou de choc pour l'imagination, les médias actuels permettant de donner une forme beaucoup plus saisissante à ce genre d'affabulation. Il faut qu'il soit capable de prendre du recul pour se représenter les mêmes images dans une bande dessinée traditionnelle et se rendre compte que de nombreuses histoires d'anticipation ou relevant de l'imaginaire utilisent ces mêmes procédés (la dimension sexuelle en moins).


Séduit (ou au moins la curiosité en éveil) par la forme des planches, le lecteur tente de percer la clé du mystère, de déchiffrer l'histoire contenue dans chaque chapitre, d'identifier le schéma de la narration. Le premier chapitre commence plutôt bien en supposant que chaque personnage à tête de lion (de Belfort ou pas) représente un état différent du même individu et que la suite de planches raconte son histoire personnelle en respectant l'ordre chronologique, même s'il n'est pas possible de déduire des images l'intervalle écoulé entre chacune d'elle. Mais arrivé vers la page 20, le lecteur se heurte à une image qui semble relever de l'allégorie, sans qu'il puisse avoir en quoi elle se rattache à l'image précédente, ou en quoi elle participerait à un thème sous-jacent du récit, ni même quelle idée abstraite elle serait censée représenter.

Courage ! Il ne reste plus au lecteur qu'à supposer qu'il a perdu le fil directeur en route et que ça se passera mieux pour le second récit. Effectivement, le lundi, il voit une femme (géante dans un premier temps) qui pourrait être l'incarnation de l'eau ou une nymphe et qui va intégrer la société parisienne, après avoir causé des catastrophes involontaires. Puis comme pour le dimanche, le fil directeur se délite jusqu'à se rompre et à laisser le lecteur en plein désarroi devant des images qu'il ne sait comment rattacher à celles qui précèdent. Le troisième chapitre se révèle encore plus abscons, malgré le personnage singulier de la femme avec des ailes de démon qui est représentée régulièrement, et des personnages qui adoptent des postures identiques, comme une forme de leitmotiv visuel. C'est totalement inintelligible, et il en sera de même pour les 4 chapitres suivants. Au secours !

Comment comprendre cette œuvre d'art ? Il ne reste plus qu'à la contextualiser, et à retracer la démarche artistique de son auteur. Max Ernst fut d'abord affilié au mouvement Dada, un mouvement intellectuel, littéraire et artistique du début du XXe siècle, qui se caractérise par une remise en cause de toutes les conventions et contraintes idéologiques, esthétiques et politiques (source wikipedia). Les artistes dadaïstes mettaient en avant un esprit mutin et caustique, un jeu avec les convenances et les conventions, leur rejet de la raison et de la logique, et marquaient, avec leur extravagance notoire et leur art très engagé, leur dérision pour les traditions. En 1933 (année de réalisation d'Une semaine de bonté), Ernst a intégré le mouvement surréaliste qui utilisait l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues (source wikipedia). Il s'agit d'accéder à une réalité supérieure, en mettant en œuvre certaines formes d'association.


Mouais, il ne reste plus qu'à consulter des spécialistes. Werner Spies (spécialiste du surréalisme et de Max Ernst) : cette œuvre opère la jonction entre deux siècles, entre deux imaginaires fantastiques, d'un côté, celui d'Edgar Poe et de Gustave Doré et, de l'autre, celui du Paysan de Paris de Louis Aragon et de Nadja d'André Breton. Il explique encore : à ces préoccupations contemporaines se mêlent allégories, allusions à la mythologie, la Genèse, les contes de fées et les légendes, mais aussi des bribes de rêves et des mondes poétiques. L'ouvrage est également traversé par des thèmes chers à l'auteur : la sexualité, l'anticléricalisme, le rejet de la famille et de la bourgeoisie, le refus du patriotisme...

Il est également possible de consulter le dossier détaillé de l'exposition en 2009 au Musée d'Orsay, également établi par Werner Spies. Le lecteur y trouve des indications sur le sens de plusieurs symboles. Par exemple pour le dimanche, il explique que le Lion peut être interprété non pas comme un personnage, mais comme le représentant de l'autorité et de la toute-puissance, autant gouvernementale que masculine. Il est possible de rapprocher la force qui impose sa loi au sous-titre la Boue et qui évoque un état primordial. De ce point de vue, l'Eau (l'élément du lundi) devient l'incarnation de la féminité qui s'insinue partout et qui détruit les constructions de l'homme. Le Feu du mercredi renvoie à la force des passions bourgeoises. Il devient une manifestation de l'inconscient des individus, d'une classe de la société, phénomène renforcé par les images que l'auteur a ajouté dans les cadres ayant originellement abrité des tableaux ou des miroirs. Le lecteur peut y voir la volonté des surréalistes de transposer les théories psychanalytiques sur l'inconscient, à leur art.

Le dossier détaillé de l'exposition de 2009 continue à égrener les jours de la semaine. Le mercredi, le titre Œdipe renvoie au héros de la mythologie grecque, fils de Laïos et Jocaste. Le lecteur comprend alors mieux pourquoi Max Ernst a ajouté une tête de sphinx en arrière-plan d'une planche et pourquoi le personnage à tête d'oiseau transperce les pieds d'une femme (= geste inversé de ce qu'Œdipe a subi quand ses parents lui ont transpercé les pieds). Le dossier indique également que l'individu à tête d'oiseau a été baptisé Lop-Lop par son créateur Max Ernst et qu'il peut parfois se lire ou se comprendre comme étant un avatar de l'auteur. En revanche la présence d'une sangsue sur plusieurs planches reste un mystère. Le jeudi détonne un peu par rapport aux 4 premiers chapitres puisque le créateur propose un élément (le noir), mais 2 exemples. Le dossier précise qu'il est pertinent de voir dans le coq présent sur plusieurs pages, une allégorie de l'état français. Les têtes de moai de l'Île de Pâques évoquent des idoles qui entretiennent des rapports conflictuels avec les femmes.


Avec le vendredi, Max Ernst change de registre dans la constitution de ses images. Il réalise lui-même les compositions. Il ne reprend plus des images piochées dans les périodiques à bon marché cultivant le sensationnel, les catalogues de manufactures et les manuels médicaux publiés du temps des Caprices de Goya, du Juif errant d'Eugène Sue ou du Dracula de Bram Stoker. Il accole des éléments disparates pour des tableaux surréalistes, ne sous entendant plus une forme de narration, mais un collage d'éléments disparates choisis peut-être de manière automatique pour faire apparaître des associations inconscientes. Enfin les tableaux du samedi sont tout entiers consacrés à des femmes, comme s'il s'agissait de rendre hommage à la nature créatrice et débridée de l'hystérie.

En cherchant des interprétations dans d'autres sources, il apparaît de plus en plus clairement qu'il est difficile pour un lecteur contemporain de se projeter dans les impressions ressenties par un lecteur de l'époque. En effet, pour ses collages, Max Ernst utilise des images sensationnalistes dont les individus de l'époque étaient familiers et dont ils connaissaient les conventions graphiques. Pour un lecteur contemporain, ces matériaux sources reflètent un monde empli de violence, de sexualité, et d'individus luttant contre les institutions. Il est particulièrement frappé par l'opposition entre l'homme et la femme, le premier cherchant souvent à imposer sa volonté par la force, la seconde étant souvent cantonnée au rôle de vierge pure, de séductrice ou de victime. Pourtant le deuxième chapitre lui donne sa revanche en attestant de sa capacité destructrice, et ce roman surréaliste se conclut avec un chapitre consacré tout en entier à la femme dans ce qu'elle a d'imprévisible.

Dans cette recherche d'autres points de vue, le lecteur est également confronté à des interprétations mystiques. En particulier, Max Ernst a choisi de composer son roman surréaliste en 7 chapitres, chacun portant le nom d'un jour de la semaine, comme s'il s'agissant d'une genèse alternative. Le récit commence par la boue élément pouvant donc évoquer le matériau constitutif de l'être humain, sculpté par une déité. Mais la suite des éléments (l'eau, le feu, le sang, le noir, la vue, inconnu) ne fait pas sens par rapport à cette approche. Il est encore possible de s'arrêter sur le mot Élément qui semble remplacer celui de Vertu ou de Péché, comme dans les expressions les 7 vertus cardinales, ou les 7 péchés capitaux. Avec cette idée en tête, le lecteur peut alors penser à un sens caché relatif à l'alchimie. Mais, là encore, il s'arrête bien vite, faute de quoi nourrir cette lubie.



Il ne reste plus qu'au lecteur à revenir au point de départ. Le sous-titre promet un roman surréaliste à base de collages. La forme peut être vue comme celle d'une bande dessinée, avec des chapitres, une image par page, des titres annonçant le thème de chaque chapitre. La répétition d'éléments visuels (tête de personnage, accessoires) amène à établir des liens au sein d'un même chapitre, ou d'un chapitre à un autre. Pourtant, toujours le sens du récit, sa signification échappent au lecteur. Plus il avance dans les pages, plus il a conscience du volume d'informations et de ressentis qu'il y projette. Il se rend compte en plus qu'un autre lecteur y projettera d'autres choses, que cette lecture est différente pour chaque lecteur (sans même parler du décalage de sens qui augmente avec les années qui éloignent la date de la création d'Une semaine de bonté, de sa date de lecture). Ce roman reste inintelligible, un défi à la compréhension, comme un fait exprès. Max Ernst a réalisé un anti-roman, en le déguisant sous les formes d'un roman qui plus est facilement accessible puisque visuel. Et toujours, l'esprit du lecteur recommence à vouloir identifier des schémas (narratifs ou autres) à établir un sens qui n'y est pas. Comme l'a expliqué Danie Kahneman (psychologue s'inscrivant dans l'approche de la théorie des perspectives), l'individu est constamment à la recherche de liens de causalité (en vain martèle Max Ernst).

2 commentaires:

  1. "pour ses collages, Max Ernst utilise des images sensationnalistes dont les individus de l'époque étaient familiers et dont ils connaissaient les conventions graphiques" Oui, cela doit jouer. Je n'ai jamais entendu parler de ça, Présence, ni de ces collages ni de cette oeuvres. Je suis impressionné par ta versatilité et cet article hautement cultivé ou en tout cas qui cherche, comme d'habitude, à relier les points. Je ne pense pas que je comprendrais quoi que ce soit à cette oeuvre, mais connaître son existence et plein de choses sur elles font que je n'ai déjà pas perdu ma journée. Merci.

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    1. C'est plus un article qui cherche : toute la culture provient de wikipedia et d'autres sites trouvés grâce à google.

      Ce qui m'a séduit et totalement dérouté dans cette œuvre, c'est son effet sur moi : mon obstination contre toute logique à vouloir lui imposer un sens, ou plusieurs sens.

      La forme m'a également fasciné : réaliser ce qui s'apparente à une bande dessinée, avec uniquement des images de récupération, détournées. Une préfiguration de Les damnés de la Commune, de Raphaël Meyssan.

      https://les-bd-de-presence.blogspot.com/search?q=les+damn%C3%A9s+de+la+commune

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