lundi 24 juin 2024

Blake & Mortimer T10 L'affaire du collier

Mais soudain… une vitre vient d’être fracassée par un projectile qui rebondit sur le tapis.


Article coécrit avec Barbüz 

L'affaire du collier est la septième aventure (du point de vue de l'historique de publication) de Blake et Mortimer. Elle fut publiée dans le Journal de Tintin (version belge), du 24 août 1965 (nº34) au 19 juillet 1966 (nº29). En septembre 1967, Le Lombard la réédite en un album de soixante-deux planches. L'histoire a été entièrement produite par Edgar P. Jacobs (1904-1987), avec l’aide de Gérald Forton pour les premières planches, reprises ensuite par Jacobs. Pour cet article, la mission de Barbüz était de réussir à faire voir la lumière à Présence quant à l’excellence de ce créateur.

Intrigue

Paris, par une journée orageuse. Blake et Mortimer, arrivés de Londres par l'aéroport d'Orly, se sont installés dans un taxi qui, aux abords du boulevard de Port-Royal, ne peut que suivre le flot des voitures prises dans les embouteillages. Pour patienter, Mortimer demande un exemplaire de France-Soir à un vendeur de journaux à la criée. Parmi les gros titres, l'affaire du collier : sir Williamson, un richissime collectionneur anglais, aurait l'intention d'offrir le fameux bijou de Marie-Antoinette à la reine d'Angleterre. L'auteur de l'article s'indigne. Mortimer remarque que cette affaire ne laisse personne indifférent et que le ton monte, ce sur quoi Blake ironise. Il ajoute néanmoins que sir Williamson risque de commettre une lourde faute ; pourtant, leur compatriote connaît bien la France. La circulation est à nouveau stoppée par un agent de police. Les deux Britanniques regrettent de ne pas avoir pris le métro ; à ce rythme-là, ils n'arriveront jamais à temps au palais de justice, où ils sont attendus pour le procès d'Olrik. Lorsque Mortimer interroge Blake sur leur ennemi juré, son compagnon d'armes lui répond qu'il étudie l'archéologie parisienne, et qu'il aurait dévoré la bibliothèque de la prison de la Santé. Leur taxi s'arrête une nouvelle fois : contrôle de police…

Gna gna gna

Les aventures de Blake & Mortimer, les albums d’Edgar P. Jacobs constituent une pierre angulaire de la culture BD, une part essentielle des fondations de ce mode d’expression. Pour autant, malgré leur classicisme, leur lecture peut sembler ardue, voire rebuter certains (on ne citera pas de nom, promis Présence). Parmi les caractéristiques qui peuvent apparaître datées ou maladroites, se trouvent la densité de la narration, en particulier la quantité de texte (deux cases interminables en planches vingt-huit et vingt-neuf avec juste le dessin d’un magnétophone à bande), les cartouches redondants, c’est-à-dire décrivant ce que montre le dessin (dès la troisième planche avec la description de la pierre qui brise la vitre), des commentaires qui auraient pu être remplacés par un dessin ou un détail dans une case (par exemple : Puis soudain, il tourne le commutateur), des passages où le lecteur peut faire l’expérience de soit lire le texte soit regarder les dessins et disposer des mêmes informations (la planche six en est un cas d’école), des effets de colorisation qui peuvent sembler hasardeux par leur artificialité dans une représentation réaliste et descriptive, un jeu d’acteurs parfois appuyé comme au théâtre ou à l’opéra, et même des coïncidences opportunes pour faire fonctionner l’intrigue (par exemple Blake et Mortimer arrivant exactement au moment où Olrik vient de s’échapper par les égouts, la cavalerie qui arrive juste à temps pour le dénouement, Olrik réussissant à intercepter Duranton alors qu’il fuit du parc Montsouris, etc.).


Structure et mécanismes narratifs

Ouste, le râleur ! place au connaisseur pour évoquer cet album dans la perspective de l’œuvre de l’auteur, et développer un avis informé et nuancé. Pas d’introduction longuette ici : le lecteur retrouve Blake et Mortimer dès la première case, ce qui n’est pas systématique dans les albums de la série. Évidemment, le lecteur exigeant pourra voir dans les premières pages une invraisemblable accumulation de coïncidences (comme par hasard…), bien qu’elles restent du domaine du plausible.

S’ensuit un jeu du chat et de la souris qui dure une bonne vingtaine de planches, dont certaines (les 10 et 11) ne rappelleront que trop le second tome du Mystère de la grande pyramide. Le lecteur fidèle devra l’admettre : le maître se répète. Soit il rend hommage à son propre travail (et peut-être s’agit-il d’un clin d’œil à ses fidèles), soit il recycle les idées d’autres aventures pour celle-ci. Il en va de même avec l’itinéraire de Duranton (planche 33) ; Blake fait à ce sujet preuve d’une clairvoyance similaire à celle qu’il montre dans S.O.S. Météores.

Néanmoins, Jacobs instaure dans cet acte un climat de suspense qui fonctionne : la disparition du joyau, le nom d’Olrik qui circule comme celui d’un brigand insaisissable, alors que son visage n’apparaît pas, les appels téléphoniques stressants (un bel exemple d’itération : même vignette, même dessin, mêmes onomatopées, seules les couleurs changent), la nervosité croissante de Duranton et les tentatives d’enlèvement, dont la seconde – avec un Duranton effrayé et à bout de forces – est un modèle absolu en la matière.

Il y a des longueurs dans cet album : elles trouvent autant leur origine autant dans la réutilisation de certaines situations que dans la linéarité qui en découle, bien que Jacobs s’efforce – sans y parvenir – de dérouler ses fils narratifs avec un souci d’équilibre. Par exemple, les séquences de la chambre forte (planches 10 et 11) et l’errance de Blake et Mortimer dans les carrières souterraines (44 et 47). Deux moments spectaculaires compensent largement : la descente de police dans le quartier général des malfaiteurs et la fusillade spectaculaire qui s’ensuit, et le face-à-face entre Olrik et ses ennemis, sans oublier la conclusion finale. Alors, on se plaint toujours de la densité ?

Personnages

Par ailleurs, le lecteur est venu pour retrouver ses héros récurrents. Blake et Mortimer émettent une aura de confiance en soi, de certitude et d’aisance. Ils ont été convoqués par la justice française pour témoigner contre Olrik. Ils résolvent la question de l’évasion en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Ils ont toujours une réflexion d’avance sur Pradier. Ils affichent toujours les mêmes manières distinguées, que vient pimenter un imperturbable sens de l’humour. Des personnages établis, autant que pouvait l’être Jacobs dans son art. Cependant, ils se jettent parfois tête baissée dans l’action sans se soucier de qui peut les suivre.

Sosie de Jean Gabin, le commissaire Pradier brille plus par son opiniâtreté que par son flair. Il est plus fort en gueule que vraiment malin. Il sait néanmoins faire montre d’autorité lorsque c’est nécessaire et ne fait pas traîner les choses. Il parvient donc à une certaine forme d’efficacité, malgré son indéniable défaut d’inspiration et son singulier manque de lucidité. Une façon pour Jacobs de railler le Français moyen ? Olrik n’a ici qu’un rôle secondaire. Jacobs l’a utilisé parce qu’il lui fallait un méchant d’envergure et surtout parce qu’il n’avait pas d’autre choix. L’aventurier n’apparaît pas forcément à son avantage, d’ailleurs. En fin de compte, il ne maîtrise aucun élément de cette affaire ; cela ferait presque peine à voir, mais son sens de l’improvisation, son intrépidité et sa crise de colère finale réjouiront le lecteur. Duranton-Claret est la véritable vedette de cet opus. Mondain et élégant, malin, rusé et roublard, le joailler est aussi et surtout un acteur de premier plan qui n’a pas froid aux yeux et qui ne manque pas de ressources, bien qu’il n’ait pas le répondant nécessaire face aux bandits endurcis qui le mettent sous pression. Dès lors, la panique s’empare de lui. Assez curieusement, aucune précision n’est révélée quant à son sort lors du dénouement.

Vincent est l’archétype du majordome discret, parfaitement professionnel, efficace et dévoué. Mais Jacobs soigne également – avec un plaisir évident – les petits rôles, tout particulièrement les gangsters de la bande d’Olrik : Sharkey, Herrman, Jo et Gros Louis, avec leurs dialogues souvent truculents. Enfin, les figurants ont leur petit mot à dire. Les journalistes sont obsédés par le scoop, et Jacobs s’est amusé à imaginer quelques répliques du Français de la rue. Voir notamment la planche 4.

Cadre

Le cadre, c’est Paris. Mais le Paris souterrain autant que celui de la surface. En surface, ce sont les élégants hôtels particuliers, et quelques lieux choisis, tels que la place Denfert-Rochereau, le passage des Postes ou encore le parc Montsouris. Sous terre, ce sont les carrières, les galeries, ces labyrinthes qui n’en finissent plus et qu’il serait bien téméraire d’arpenter seul. Ce sont aussi des endroits incroyables, tels que ce quartier général de la Résistance, dont Jacobs nous offre une belle vue de coupe (planche 49). 

Les dessins

Sadoul a écrit que les vingt premières planches n’étaient pas suffisamment soignées. C’est un peu dur, mais ce n’est pas entièrement faux (Hé ho, c’est quoi c’t’histoire, je croyais que Présence faisait les critiques négatives). Le trait de Jacobs n’est pas d’une régularité irréprochable. Prenons l’exemple de Harry Adams, l’attaché culturel de l’ambassade britannique : il est présent dans les planches 4 à 8, mais son premier portrait en planche 4 ne ressemble pas aux autres. En planche 8, une mèche blanche fait son apparition dans sa chevelure, alors qu’il n’y en avait pas avant. En outre, la mise en couleurs présente de nombreux petits débordements. Et la colorisation de la moustache de Blake a été oubliée à plus d’une reprise (Ah ben j’l’avais bien dit pour les couleurs !). Les postures ne sont pas toujours plausibles : ainsi, Mortimer heurte la porte de façon presque horizontale dans la dernière case de la planche 21 ; et en planche 52, l’enchaînement des deux premières cases semble avoir été inversé tant il est irréaliste. Autre détail rigolo : Mortimer n’a pas d’alliance dans la case deux de la planche 31, mais il en a une dans la quatrième case de cette même page !

Cela étant, Jacobs brille par bien d’autres aspects. Il y a évidemment ces personnages instantanément identifiables. Ce sens du détail, malgré quelques cases très rationalisées : l’embouteillage parisien (planche 1), la réception chez Duranton-Claret (la 4), les journalistes avec leurs appareils en pleine discussion (la 13), sans oublier les superbes véhicules (les Peugeot 404, le Citroën Type H, les Citroën DS) et les différents endroits de Paris. Le découpage et la lisibilité – faut-il encore le préciser – sont irréprochables et ses compositions dont d’une lisibilité exemplaire.

Une remarque supplémentaire à propos de la mise en couleurs. Beaucoup de scènes se déroulant dans une quasi pénombre, Jacobs fait souvent le choix de la bichromie en variant les couleurs utilisées (orange, jaune, vert, beige, kaki). Le rendu n’est pas des plus convaincants et pourra peut-être finir par irriter certains lecteurs.


Narration visuelle

Oui, mais quand même, côté face la lecture demande donc un investissement significatif du lecteur, qu’il accepte de prendre le temps nécessaire pour lire le texte et pour regarder les dessins en détail, pour s’adapter aux idiosyncrasies du mode narratif d’E.P. Jacobs. Le côté pile de cette lecture réside dans le fait que ces caractéristiques reflètent le degré d’investissement de l’auteur, sa rigueur et la densité de sa narration. Dès la première planche, le lecteur peut constater la minutie avec laquelle l’artiste représente les différents modèles de voiture, les vêtements conformément à la mode de l’époque, puis les façades des immeubles parisiens, l’aménagement du parc Montsouris jusque dans ses clôtures, et bien évidemment les galeries des carrières mentionnées ci-dessus. La biographie de l’auteur indique qu’il a contacté le Service des carrières du département de la Seine. Celui-ci lui a fourni des cartes détaillées des galeries souterraines, et a délivré l’autorisation pour qu’il puisse les visiter. Jacobs a parcouru les trajets décrits dans l’album, à la fois sur la voie publique, et dans les carrières. Ainsi, les itinéraires de filature en voiture dans les rues de Paris, de fuite à pied dans le quartier du parc Montsouris et de parcours souterrain dans les carrières présentent une épatante plausibilité et une cohérence remarquable, jusqu’à l’utilisation de quelques termes techniques à bon escient, comme celui de Fontis.

Sous une apparence aussi monolithique que contrôlée, rigide pourrait-on même dire, la narration visuelle met en œuvre des techniques et des dispositifs très diversifiés. Au fil des pages le lecteur relève l’utilisation d’un article de journal, l’intégration de plusieurs émissions de radio, un dessin en coupe du repaire d’Olrik, un ancien poste de commandement de la Résistance. Il note le recours à une palette des couleurs inattendues, pour rendre compte de l’éclairage, de la luminosité et parfois de la violence avec une couleur orangée en fond de case. La première fois en planche quatre, il sourit en voyant un dessin de téléphone en gros plan avec plusieurs onomatopées de sonnerie, un exemple de représentation très littérale. Puis il remarque que l’auteur en insère une deuxième en planche treize, une troisième en planche quatorze, encore une autre en planche dix-neuf, et avec facétie uniquement l’onomatopée de la sonnerie en planche vingt-sept. Il crée ainsi un leitmotiv visuel, un événement anodin (un téléphone qui sonne) qui devient une menace répétée, qui génère une sensation d’oppression et de malaise chez le joailler, et un danger lancinant dans l’esprit du lecteur. Dans le même esprit, le bédéiste réalise quelques cases composées uniquement d’une onomatopée, avec éventuellement une mise en scène de l’effet sonore (par exemple planche huit : BRRROOM), le texte passant ainsi la frontière des lettres pour acquérir le statut d’élément visuel.

Toujours dans le registre de la variété visuelle pour raconter, le lecteur retrouve également l’usage des ombres chinoises pour une scène nocturne, dispositif utilisé régulièrement par l’artiste depuis la première partie de Le mystère de la grande pyramide, pour quelques cases ou pour une séquence. Il sourit en voyant que Jacobs pousse le principe de la case minimaliste jusqu’à en réaliser deux ou trois totalement noires, une autre de nature très conceptuelle noire avec une sorte de bandeau irrégulier (seul le texte permet de comprendre qu’il s’agit de la fumée d’une cigarette qui s’élève dans l’obscurité), ou encore une case noire avec deux phylactères (une conversation dans l’obscurité). Chaque case donne l’impression d’une description très claire, très construite pour être le plus lisible possible. Pour autant, le lecteur découvre régulièrement une case avec une construction sophistiquée, contenant un niveau d’information très élevé. Par exemple, planche seize, Blake et Mortimer regardent par la fenêtre, plan sous-entendu dans l’hôtel particulier, premier plan dans la cour avec le livreur, arrière-plan avec l’ombre qui fuit. En prenant un peu de recul, il détecte un autre leitmotiv visuel d’une nature différente et plus métaphorique. Régulièrement, le décor (dans l’hôtel particulier de Duranton) comprend une rampe, et un personnage s’y tient d’une main. Cet aménagement de l’escalier devient alors un symbole d’un support pour le personnage qui l’utilise sciemment pour se soutenir, voire un dispositif qui le guide quant au chemin à suivre. Presque un signe avant-coureur que son absence dans les carrières induira les errements des personnages.



Les thèmes abordés

En filigrane, le lecteur prend conscience que l’auteur met en scènes de nombreux thèmes. Cela commence par le sensationnalisme des médias, avec des gros titres bien orientés. À la lecture, il apparaît que le commissionnaire divisionnaire et son équipe de la Direction de la Sécurité du Territoire (DST) sont des individus compétents et professionnels, une forme de reconnaissance de l’auteur dans les capacités de la police. Il montre leur travail comme étant très pragmatique et concret, sans le romanesque des enquêtes à la Sherlock Holmes. Il intègre également la part de hasard qui intervient dans ces enquêtes, l’un des exemples les plus patents étant la manière dont Mortimer découvre les symboles au plafond qui vont lui permettre avec Blake de retrouver leur chemin dans les galeries souterraines. L’intrigue repose sur les conséquences d’événements historiques, tels que l’affaire du collier de 1784 à 1786. Au travers du comportement d’Olrik, le lecteur voit une façon de vouloir impliquer ses ennemis, de les manipuler par de la désinformation, d’établir une forme d’emprise sur eux. De contrariétés en échecs, le lecteur constate également que les personnages ne renoncent jamais : les héros à déjouer les plans du criminel, Olrik à mettre la main sur le bijou, le joailler à tirer son épingle du jeu, une véritable ode à la persévérance et à la résolution.


Conclusion

Blake et Mortimer ratissent Paris pour retrouve le joyau le plus iconique de l’histoire de France dans une enquête qui exhale des parfums hitchcockiens. L’affaire du collier demeure un album à part. C’est le témoignage d’une tentative du maître de s’éloigner de son fonds de commerce habituel pour proposer quelque chose de différent. Bien que l’exercice présente quelques faiblesses, notamment dans les longueurs, n’oublions pas à quel niveau d’excellence l’on se situe. D’autant qu’il s’agit de la dernière histoire entièrement réalisée par Jacobs. Cette affaire sait embarquer le lecteur, l’immerger dans ce lieu et cette époque très concrets, le convaincre de la plausibilité et de la réalité de ce vol complexe. Intemporel.



7 commentaires:

  1. Ah, super ! Je compte le publier aussi, mais pas avant quelques jours.

    Et sur ce, j'en profite pour te demander si tu es partant (dans l'idée, mais pas tout de suite, hein) pour un petit "SOS Météores" de derrière les fagots.

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    1. SOS météores : tu places la barre haut !!!
      Je l'ai très rapidement feuilleté il y a quelques jours : ça va être un sacré défi pour moi...

      D'un autre côté, j'étais persuadé de ne pas apprécier L'affaire du collier, et cette collaboration m'a ouvert les yeux. Donc, je suis partant. Après le tome 1 de Jhen, c'est-à-dire pas tout de suite.

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    2. cette collaboration m'a ouvert les yeux - Dois-je en conclure que j'ai mené ma mission à bien ? 😇 Celle de réussir à te faire voir "la lumière" quant à "l’excellence de ce créateur" ? Ou presque ?

      Après le tome 1 de Jhen - Ah oui, d'accord, merci pour le rappel, je l'avais perdu de vue. Que penses-tu de septembre, pour celui-là ?
      Il y a aussi le second tome de "Lone Wolf and Cub". Ta proposition m'a (re)motivé à me le procurer et à le lire.

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    3. C'est exactement ça : mission accomplie pour toi (et pourtant, je ne t'aurais pas donné gagnant... J'aurais plutôt parié sur mon incapacité à m'adapter à ces caractéristiques narratives. Il a fallu que je lutte contre plusieurs décennies de réaction réflexe de rejet).

      Septembre me paraît optimiste : Jhen présente un nouveau défi pour moi (je l'ai feuilleté et quelle densité de textes !), et SOS météores un autre défi de concentration, et toujours lutter contre mes a priori profondément ancrés en moi.

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    4. Ah ! Eh bien, très belle remise en question de ta part, je dois dire. Tu m'épates !

      Septembre optimiste - Oui, ça l'est sans doute.
      Quoi qu'il en soit, je retiens quatre chantiers, dont un déjà bien en cours :
      - Jesuit Joe
      - Jhen nº1 : L'Or de la mort
      - SOS Météores
      - Lone Wolf and Cub, tome 2

      Pas forcément dans cet ordre-là, d'ailleurs, mais je suppose que nous en reparlerons selon les envies du moment choisi. Mais le "Jhen" me fait de l'œil, en tout cas.

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    5. Parfait.

      Jesuit Joe : je fais tout pour une relecture ce week-end à partir de la 1ère version que tu m'as envoyée.
      Jhen 1 : j'espère pouvoir m'y mettre cet été.
      SOS Météores : à l'automne
      Lone Wolf & Cub 2 : je t'ai envoyé un 1er jet.

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    6. Lone Wolf & Cub - Oui, je l'ai sauvegardé. Mais je ne me suis pas encore procuré le bouquin.

      SOS Météores - Il faudra que je récupère l'album, qui se trouve chez mes parents.

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